💭Quand l'amour maternel se confronte au vide Certains livres nous bouleversent par leur intrigue, d'autres nous marquent par l'intensité des émotions qu'ils véhiculent. Emma… Ou pourquoi ce syndrome du nid vide m'arrive-t-il à moi ? appartient à cette deuxième catégorie. Lilli Dam nous offre ici un témoignage d'une sincérité désarmante, un cri du cœur qui résonnera chez toutes les mères (et pères) confrontées au départ de leur enfant. 📌 Résumé Emma est partie. Sa fille tant aimée, son petit oiseau, a pris son envol, laissant derrière elle une mère désorientée, noyée dans une mer d'émotions contradictoires. Dans ce récit intime, Lilli Dam nous confie son combat contre le syndrome du nid vide, ce bouleversement silencieux qui s'empare de nombreux parents lorsque leurs enfants quittent le foyer. À travers une plume touchante et introspective, elle nous entraîne dans une réflexion profonde sur la parentalité, l'attachement et la difficile acceptation de l'inévitable : voir son enfant s'éloigner pour construire sa propre vie. 💬 Mon avis Dès les premières pages, j'ai été touché par l'intensité émotionnelle du texte. Lilli Dam ne se cache pas, elle livre ses doutes, sa douleur et son sentiment d'abandon avec une honnêteté brute, sans artifice. Elle parvient à transformer une souffrance personnelle en une réflexion universelle, dans laquelle de nombreux parents se reconnaîtront. Loin de se limiter à une confession, ce livre propose également une analyse du syndrome du nid vide, explorant son origine, ses manifestations et ses conséquences sur le bien-être des parents. L'auteure s'interroge : pourquoi parle-t-on si peu de cette transition de vie ? Pourquoi la société considère-t-elle comme normale ce qui, pour beaucoup, est une véritable épreuve ? Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la façon dont Lilli Dam mêle émotion et réflexion. Son écriture, fluide et empreinte de sensibilité, nous emporte et nous invite à ressentir chaque étape de son cheminement. Parfois bouleversant, parfois réconfortant, ce témoignage est une ode à l'amour maternel, mais aussi un appel à la reconnaissance d'une douleur encore trop méconnue.