💀 J’espère que la fièvre démoniaque ne deviendra jamais réalité… Vous souvenez-vous du Covid-19 ? Eh bien, la fièvre démoniaque en est la cousine maléfique : maux de tête, fièvre, douleurs intestinales et, surtout, une contagiosité implacable. Orphelins depuis quelques années, Palmyre, redoutable avec ses lames, et Abaka, jeune apothicaire débrouillard, vont unir leurs forces pour soigner les malades et tenter de stopper la propagation de ce fléau. Mais leur route sera semée d'embûches : mercenaires sans scrupules, communautés terrifiées prêtes à tout pour survivre, et surtout cette ombre inquiétante que seule Palmyre semble percevoir, rôdant près des mourants. 🗡️ Ce roman d'aventure avait tout pour me plaire, mais la plume de l’auteure manque encore de maturité et de profondeur. J'aurais aimé des personnages plus étoffés, des dialogues plus nuancés qui nous plongent dans leur psyché, et des combats qui ne se résolvent pas en quelques lignes. Il manquait cette tension palpable qui nous fait craindre pour la vie des protagonistes. Et surtout… cette fin. C'est quoi cette conclusion bâclée ?! J’étais frustrée 🤯 Palmyre aperçoit une ombre rôder autour des malades, une vision qu'elle semble être la seule à percevoir. Voilà qui aurait dû être l'intrigue principale ! Imaginez si elle en avait parlé à Abaka, si lui-même avait douté, évoqué des hallucinations dues à l'épuisement, avant que la menace ne devienne trop réelle pour être ignorée. Au lieu de cela, tout se précipite dans les derniers chapitres, laissant un goût d'inachevé. 😕 C’est frustrant, car le potentiel était là. Avec un peu plus de travail sur la structure narrative et les personnages, ce roman aurait pu être un véritable page-turner..