Bon, bon, bon. L’heure est grave. J’ai lancé mon Bookstagram fin janvier et enchaîné pas mal de lectures. Mais c’est la première fois que j’attribue une seule étoile à un service presse. Il fallait bien que ça arrive un jour… et pourtant, mille questions me traversent l’esprit : Comment va réagir l’autrice ? Pourquoi je ne vois aucun avis négatif ? Suis-je la seule à ne pas avoir accroché ? Ce n’est jamais évident de publier une chronique quand on n’a pas apprécié sa lecture… L’histoire nous plonge dans un monde ravagé par une étrange maladie qui décime des villages entiers. Palmyre et Abaka, nos deux protagonistes, tentent d’aider ceux qu’ils croisent. Abaka, fils d’apothicaires, veut sauver un maximum de vies grâce à ses connaissances en plantes médicinales. Palmyre, guerrière dans l’âme, est son opposé complémentaire : un soigneur et une combattante, un duo qu’on retrouve souvent dans les jeux vidéo. Dans ce cadre, Palmyre jouerait le rôle du DPS (Damage Per Second), celle qui frappe pendant qu’Abaka assure le soutien. Sur le papier, l’histoire avait du potentiel. Pourtant, plusieurs éléments m’ont freinée. J’ai trouvé l’écriture peu fluide, avec des formulations maladroites et des choix de verbes de parole qui m’ont déstabilisée. L’enchaînement des événements est rapide : les personnages deviennent amis en un clin d’œil, les villages s’enchaînent sans transition, et on manque d’informations. Par moments, je ne savais plus qui parlait, et vers la fin, j’ai cru suivre Palmyre alors que ce n’était pas elle, ce qui m’a complètement perdue. L’histoire en elle-même ne m’a pas captivée, et j’ai relevé quelques incohérences (par exemple, pourquoi cette intrigue autour du guerrier sur l'île semble-t-elle s’effacer au fil du récit ?). J’ai tout de même tenu à aller jusqu’au bout, même si cette lecture ne m’a pas transportée. Chroniquer, c’est aussi savoir parler des livres qui ne nous transportent pas.