Avec La Marque du Diable, Fleur Bonneau nous entraîne dans une enquête troublante où passé et présent s’entrelacent sur fond de superstitions et de féminisme. L’intrigue, qui débute par la découverte d’un corps calciné dans une clairière, explore les résurgences modernes des chasses aux sorcières du XVIIe siècle. Le duo formé par Madeleine et Tom Delcourt fonctionne bien, apportant une dynamique intéressante à l’histoire, tandis que l’ambiance sombre et immersive est un vrai point fort du récit. L’écriture est fluide et le contexte rural renforce le sentiment d’authenticité. Certains passages, bien que bien documentés, auraient mérité plus de tension ou de surprises pour maintenir un rythme constant. Malgré ces réserves, l’atmosphère pesante et le propos du roman en font une lecture marquante, qui interpelle autant qu’elle captive. Une lecture globalement positive, même si j’ai été par moments en demi-teinte face à certains aspects du rythme ou du suspense