Qui a dit que les romans jeunesse ne pouvaient pas porter de belles leçons ? En lisant Le Fauteuil Infernal, j'ai fait la connaissance de Didier, un jeune garçon paralysé des membres inférieurs depuis l'âge de trois ans, qui se déplace en fauteuil roulant. Seul membre de sa famille en situation de handicap, Didier est souvent mis à l'écart, parfois même oublié par ses frères et sœurs. Cela alimente sa colère et son désir de leur faire du mal. Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas ici d’un roman qui vire au drame mais bel et bien d’un récit qui prône l’acceptation de soi et l’épanouissement personnel. Pourquoi se complaire dans l'auto-apitoiement ou rester dans son coin à maudire le monde ? À seulement 13 ans, et grâce à un entourage bienveillant, Didier nous montre qu'il est possible de changer le cours des choses. En acceptant de prendre sa vie en main et de s'ouvrir aux autres, il prouve que chacun peut se réinventer. Pour certains, l'art est la meilleure des thérapies, mais pour Didier, c'est un sport adapté aux personnes à mobilité réduite qui devient son exutoire : le basket. 🏀 En sortant de sa coquille et en abandonnant peu à peu l'attitude grincheuse qui le protégeait, Didier commence à prendre confiance en lui. Il découvre alors que son handicap, loin d'être une faiblesse, peut devenir sa plus grande force. Je tiens à remercier l'auteure pour m'avoir confié cette œuvre. Je suis convaincue qu'elle touchera les adolescents, qu'ils soient en situation de handicap ou non. Pour les premiers, elle montre qu'il est possible de surmonter les obstacles et de prendre en main sa vie. Pour les seconds, elle est un rappel précieux : il est essentiel de rendre notre monde plus inclusif et de tendre la main à ceux dont le quotidien n'est pas toujours adapté à leurs besoins.