👨‍🦽‍➡️Je ressors avec un sentiment plutôt mitigé après la lecture de *Un fauteuil infernal*. Si le sujet de l’handicap et les difficultés quotidiennes de Didier, jeune homme en chaise roulante, sont abordés de manière réaliste, j'ai trouvé que l’histoire manquait de profondeur. Tout est abordé de manière assez plate, et je suis restée un peu sur ma faim quant à l’exploration des émotions et du parcours intérieur de Didier. J'aurais sans doute préféré un récit écrit à la première personne, pour pouvoir vraiment plonger dans l'esprit de Didier, ressentir ses émotions, son mal-être et mieux comprendre ce qu'il traverse au quotidien. Cela aurait apporté une dimension plus intime et immersive à l’histoire. 👨‍🦽‍➡️Le récit, clairement destiné à un public adolescent, peut tout de même sensibiliser à la question du handicap et aux défis qu'il représente. Cependant, les personnages secondaires, comme les frères et sœurs de Didier, restent en arrière-plan, presque effacés, ce qui aurait mérité un peu plus de développement. Cela rend l'ensemble du roman moins impactant, et on ne s'attache pas vraiment à eux. 👨‍🦽‍➡️Le style narratif est parfois alourdi par des descriptions un peu trop détaillées, notamment le passage sur le basket, ce qui ralentit le rythme et rend certains passages ennuyeux. En revanche, les passages avec la poule et le chat m’ont arraché un sourire et ajouté un peu de légèreté à l’ensemble. 👨‍🦽‍➡️En résumé, *Un fauteuil infernal* est une lecture pour des adolescents, avec un message important sur l’acceptation de soi et les difficultés du handicap. Mais en tant qu’adulte, j’ai trouvé que le récit manquait de relief et d'émotions fortes.