« Le fauteuil infernal » d'Isabelle Equey nous plonge dans l'histoire de Didier, un adolescent en pleine construction, confronté à un handicap moteur. Ce roman aborde des thématiques importantes comme la résilience, l'acceptation de soi, et la difficulté de s'adapter dans un monde qui n'a pas été conçu pour les personnes en situation de handicap. Toutefois, malgré l'intention louable de sensibiliser sur ces sujets, le livre ne parvient pas à me convaincre sur le plan littéraire. L'écriture souffre de faiblesses notables : un style répétitif et des oublis grammaticaux perturbent la lecture, d'autant plus étonnants pour un texte écrit à la troisième personne (j’aurai pu le comprendre si Didier avait été le narrateur de cette histoire). Ces maladresses rendent difficile l'immersion et fragilisent l'impact émotionnel que l'histoire aurait pu avoir. L'arc narratif de Didier, bien que porteur d'un message essentiel, ne parvient selon moi pas à combler les lacunes stylistiques. Cela dit, il est possible que ce livre soit davantage destiné à un public plus jeune, comme des collégiens, qui pourraient y trouver une leçon de vie sur la résilience et la différence. L'ouvrage a tout de même le mérite de poser un regard sur les difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap, un sujet encore trop peu abordé. En résumé, « Le fauteuil infernal » est un roman qui manque de finesse sur le plan de l'écriture, mais qui peut offrir une sensibilisation utile pour les plus jeunes lecteurs.