Je découvre la plume d’Annie de Brac avec ce roman, son premier. Émotionnellement chargé, je peux dire que l’intensité de sa plume m’a conquise. L’écriture est fluide, et le sujet de ce roman prend aux tripes. La première moitié du roman est axée sur le deuil et les jours qui suivent la mort de Méo. La seconde sur l'histoire de Méa et celle de Maud. Des âmes jumelles, pourquoi pas... L'auteure a réussi à me faire glisser dans ce monde et cette éventualité. J'ai cru à cette possibilité de contact et d'échange entre Méa et Maud sans soucis tant il est bien retranscrit et s'intègre à l'histoire comme une évidence. Après tout nous n'utilisons que 10% des possibilités de notre cerveau... Cette lecture aurait pu être excellente, voir frôler le coup de cœur. Mais, parce qu’il y a un mais, quelques petits détails m'ont parfois fait tiquer pendant ma lecture...Méa explique qu'elle a accepté un job de caissière un temps pour surmonter sa peine. A 15 ans? Une petite phrase écrite comme ça, dont on ne parle nulle part ailleurs et qui n'a pas lieu d'être. A un moment, elle parle de mois très compliqués à survivre depuis le décès alors que, du moment de l'accident à l'envolée des cendres il est précisé de nombreuses fois qu'il y a 40 jours. Jérémy, directeur d'une association à 16 ans ? Bref des détails de lecture, qui me gênent personnellement et dont j’ai du mal à me défaire. Ça m’énerve d’autant plus que le roman est bon ! Bref, j’arrête de me focaliser sur les minis mauvais points qui au final sont insignifiants pour vous encourager à découvrir ce roman ! Bibliographie