Auto-édition
Modéré
numérique
nombre de mots
note moyenne
chronique
J'ai aimé la variété des personnalités du comité intérieur de Vicky. Chacune à sa place, et même quand ce n'est pas le moment de l'une des individualité, il y a une légère référence pour qu'on ne l'oublie pas.
L'autrice sait nous plonger directement dans son univers, nous accrocher dès la première page et nous guider à son gré sans que l'on puisse vraiment résister. On a envie de découvrir plus d'histoires concernant Vicky mais aussi découvrir la suite de l'aventure comme avec le "Monsieur Psy".
La plume est plutôt fluide mais je la trouve un peu trop grossière. J'adore comme l'autrice nous embarque directement dans son univers presque sans préambule, tel un plongeon dans le vide sans savoir s'il y aura un filet de secours. Et ça fonction, on saute la tête la première.
L'histoire se développe à travers des chapitres qui chacun apporte une petite morale cachée. Certains ressemblent à des contes de temps modernes et d'autres à des problèmes de mathématique soulevant des problématiques profondes (comme l'histoire du couple hétéro monogame). Certes, à la fin il y a un petit récapitulatif très précieux sur les grandes leçons à conserver. Pourtant, je trouve que la fin de l'histoire s'arrête de manière trop abrupte, comme s'il manquait quelque chose.
Je vois difficilement un.e lecteur.rice rester en dehors de l'histoire tant elle est prenant. On s'accroche aux personnages, on a envie d'en s'avoir plus, on se pose des questions suite à une réflexion glissé entres les lignes...comme avec une amie qui nous raconterait sa vie autour d'une tasse de thé( ou d'un verre de v0dka dans son cas).
L'histoire me paraît tout à fait cohérente et réaliste. La logique des évènements suit son cours et les relations des personnages...certaines sont terrifiantes et d'autres rassurantes. Elles sont humainement plausibles (même si on préfère en éviter certaines 😉).
Cette ouvrage m'a tellement fait rire que j'ai manqué plus d'une fois de tomber du tapis de marche. Il m'a aussi provoquer le syndrome du coussin (quand quelqu'un fait quelque chose de dérangeant et qu'on a envie de serrer un coussin entre ses bras). Il m'a aussi dérangé pour certains points (alc0ol et dr0gue). Une chose est sûre, j'ai aimé cette lecture.
Note finale