TW : misogynie, violence envers les femmes, viol, violence envers les enfants Petite, j’ai été bercée par les mythes grecques et romains que ma mère affectionnait le plus. Parmi eux, celui de Perséphone et les fameux pépins de grenade. J’ai été complètement séduite par la couverture du livre, et intriguée par cette nouvelle version du mythe qu’osait proposer l’auteur : les déesses et femmes bafouées qui se rassemblent pour dénoncer les crimes misogynes et violents des dieux à leur égard, et l’intervention de Perséphone qui raconte son histoire où Hades est dépeint comme un Dieu différent des autres. C’est toujours un plaisir pour moi de lire des revisites d’histoires, mythes, contes, encrés dans les mémoires, et qui apportent un point de vue particulier et non conventionnel. Le caractère d’Hades m’a un peu déçue au début, puis intriguée, je pense que c’est bien joué de la part de l’auteur même si c’est risqué d’aller à l’encontre de nos croyances et de la vision qu’on se fait tous du dieu des Enfers. J’ai été quelques fois gênée par l’écriture, je pense que c’est un style de l’auteur d’alterner entre imparfait et présent mais ça m’a un peu perdue. Par contre totalement choquée par le faite qu’Hades ait un portable 😂 même si le récit se passe à notre époque. Ce premier tome est une bonne entrée en matière même si j’ai eu un goût de trop peu, l’histoire principale est entourée de nombreux récits et avance lentement (j’attendais impatiemment les plans de vengeance des déesses).