Le roman « Premier Round » est une sorte de huis clos horrifique et très violent ou l’on ne mâche pas ses mots, ni les giclées de sang (et bien d’autres). J’avoue que ce roman m’a totalement dépaysée. Nous suivons l’histoire au travers de plusieurs points de vues, une jeune femme et des hommes prisonniers dans un lieu sordide. J’ai apprécié découvrir « comment » ils ont fini par se retrouver enfermés dans cette prison macabre, puis comment le « jeu » à commencer pour eux, entre vivre ou mourir, il leur faudra faire un choix ! Le seul élément qui m’a dérangé, c’est le vocabulaire de l’un des hommes, ils utilisent des termes qui ne sont traduits qu’à la fin du livre, ce qui m’a assez perturbé par moment, car je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire, et je ne savais pas que le lexique serait à la toute fin. Sinon, rien à redire sur la construction des nombreux personnages, de leurs personnalités, leurs joies et leurs malheurs, certains étaient très touchants, d’autres plus… radicaux. La fin est assez étrange, elle semble laisser la porte-ouverture à une éventuelle suite, à voir !