Je lis rarement des récits autobiographiques, et pourtant, j’adore ce genre littéraire. Ce livre est un condensé de confidences, d’anecdotes parfois drôles, de souvenirs mêlés de nostalgie, de tendresse aussi. Rachel B. nous confie son histoire, son journal intime, et nous livre un bout de son enfance, à la fois belle, insouciante et remplie d’amour, et aussi dure, inquiétante, triste. Ce n’est pas si facile de passer d’un monde où on ne se soucie que des jeux qui vont nous occuper à la récré ou un dimanche, à un monde où on réalise que la maladie, la mort, peuvent chambouler tout notre monde. L’auteure relate ces événements de façon très fluide, un peu comme si on se trouvait dans un salon de thé , juste elle et moi, et qu’elle me raconte tout ce qui a marqué son enfance. Oui, il y a dans son écriture une incroyable proximité entre elle et le lecteur, que je ne saurais expliquer. Rachel B. ose ce que bon nombre d’entre nous n’osons pas (encore) , évoquer (pour mieux comprendre ?) son enfance , la décrypter un peu aussi avec son regard actuel, et ainsi avoir un certain recul, et faire des remarques percutantes , donner a réfléchir , ……. Ce livre m’a beaucoup plu, il m’a parfois rappelé des bribes de mon enfance, comme des références , il m’a énormément « parlé », et m’a touchée à de multiples reprises. J’ai également énormément apprécié les musiques choisies à chaque début de chapitre : je connais ces chansons par cœur . J’ai hâte de lire la suite !