Quand Rachel B. m’a proposé de lire son roman autobiographique, j’ai tout de suite accepté car c’est un genre que j’apprécie beaucoup. On peut facilement se retrouver dans l’histoire des uns et des autres, et je trouve qu’il est plus facile d’être émue quand on sait que l’histoire est réelle. Et c’est justement là que je suis un peu déçue. Je n’ai pas réussi à être touchée. Pourtant, j’ai retrouvé énormément de similitudes entre la vie de Rachel B. et la mienne. J’ai connu moi aussi l’univers de Diddl, les combats Tekken, la perte d’un être cher, la maladie. D’ailleurs, je n’avais jamais mis les pieds dans un Mcdo avant la fin de mon adolescence. Je n’arrive pas vraiment à savoir pourquoi je n’ai pas accroché. L’écriture est sobre, efficace. Quoique certaines phrases sont peut-être un peu longues. De plus, le livre se lit très rapidement, une centaine de page. Peut-être était-ce un manque de détails ? D’humour ? J’aurais voulu rire, pleurer, être parcouru par les émotions. Pourtant Rachel B. Nous raconte un parcours nostalgique avec ses mots, ses yeux d’adulte sur ses souvenirs d’enfant. J’ai pourtant aimé la chronologie présentée par l’autrice. Le roman est plutôt organisé, on ne s’y perd pas. J’ai apprécié les poèmes qui nous permettent réellement de rentrer dans l’intime de l’autrice. Même si cette lecture ne m’a pas émue personnellement, cela reste très subjectif. J’ai tout de même passé un moment agréable. Se livrer, dévoiler son intimité, n’a rien d’une chose facile et Rachel B. le fait avec douceur. Je la félicite d’avoir sauté le pas !