Avis : Autobiographie sincère et touchante. L’autrice, Rachel B., nous livre une histoire touchante, écrite avec sincérité. Son histoire. Un roman particulier vu qu’il s’agit de l’autobiographie de l’autrice. De ce fait, je ne parlerais pas de « personnage » mais plutôt de l’autrice elle-même. Tout d’abord, j’ai adoré cette couverture et la promesse d’un renouveau et d’un espoir inattendu avant de découvrir la teneur du récit. Nous découvrons les douze premières de l’autrice. La rencontre de ses parents, son arrivé dans la famille, son enfance. Mais l’autrice nous le raconte avec le recul de l’âge, celui de la maturité. un regard de « grand » sur sa vie jusqu’à maintenant. On se demande pourquoi l’autrice nous d’elle, alors qu’elle n’a pas encore vraiment « vécue ». Mais arrivée dans la trentaine, elle nous livre un autre regard sur cette génération d’autrefois, ma génération. En vrai, l’autrice nous fait réfléchir sur notre façon de voir les choses. Comment on a pu les voir enfant mais surtout de comment on le ressent en étant adulte. Avec le recul et la maitrise des mots pour mettre l’accent sur nos maux d’enfant et nos instants de bonheur. Des souvenirs et rires en se rappelant ce qu’on a aimé, ce qui nous passionnait. Je suis aussi de cette génération Diddle et Adibou alors ça m’a gentiment fait sourire. Finalement, on ne fait même plus attention à cette autobiographie de l’autrice car elle pourrait être celle de n’importe qui. On se perd au fil des pages dans la légèreté du moment et dans la fluidité des mots égarés. On apprend avec le temps à devenir humain et à comprendre la place que l’on doit avoir, dans la famille mais aussi dans la société. Rachel nous renvoi à une petite fille qui apprend la vie avec ses bonheurs et ses désenchantements. Une vie parfois facile et tendre mais aussi dans la complexité et la brutalité. Que l’avis des autres appartient à la vie des autres. Toutes la complexité des mots à travers un jugement trop fréquent. Rachel, dans son récit, nous parle d’elle enfant avec ce regard d’aujourd’hui. C’est comme si elle communiqué avec son passé pour continuer à bien vivre son présent. De ce fait, elle nous rappelle qu’il ne faut pas oublier qui nous étions enfant mais qui faut vivre avec cet enfant en nous. le regarder rire et pleurer. Le voir s’épanouir. Se créer des souvenirs. On ne doit pas vivre avec nos souvenirs mais les entretenir, les faire perdurer en nous. Rachel nous explique aussi le deuil, et la dureté de la vie. Avec des êtres qui nous sont chers et qu’on ne veut pas oublier. Comme si poser nos maux sur le papier, venait à les rendre moins dur. Comme si les mots écrits pouvaient rendre immortels ces être que l’on a tant aimé et cette douleur moins vive. C’est un livre bouleversant, profond d’une sincérité incomparable. Ce livre a une âme. C’est une livre que je recommande parce qu’il nous emmène là où on ne s’y attend pas 😉 J’aurais voulu lire le tome 2 à la suite malheureusement l’autrice ne l’a pas encore écrit…