À travers des vers poignants, ce recueil de poésie transporte le lecteur dans un monde d'émotions, de questionnements et de réflexions profondes. Du doux murmure de l'amour à la mélancolie des adieux, en passant par les défis de la vie quotidienne et les critiques sociales, l'auteur explore une palette variée de thèmes universels. Les poèmes, empreints de sensibilité et d'authenticité, témoignent d'une introspection profonde et offrent une vision intime du vécu. Un voyage poétique captivant qui célèbre la complexité de l'existence et invite le lecteur à se perdre dans les méandres de l'âme humaine.

Dany a grandi à Nianga, en Côte d’Ivoire, dans les années 1980. Pour lui, comme pour beaucoup de jeunes gens à son époque, l’Europe revêt l’apparence d’un véritable Eldorado. Alors, dès qu’il en a l’occasion, Dany tente sa chance en France, en région parisienne : pour lui, le bonheur et la stabilité sont garantis s’il part d’Afrique. Pourtant, rapidement, le jeune homme découvre que la vie européenne est bien loin de ses attendus. L’Eldorado parisien provoque chez lui une véritable crise existentielle, une remise en question profonde et philosophique. Et si, malgré tout, Dany parvenait à trouver le bonheur tant souhaité, sous une autre forme ?

L’événement. C’est ainsi que Laureline nomme le drame qui s’est produit huit mois plus tôt. Incapable d’avancer, prisonnière d’un passé douloureux, la jeune femme n’a plus qu’une issue pour s’en sortir : participer à un groupe de parole. Mais que pourraient bien lui apporter ces étrangers qui partagent leur tristesse, aidés par Benoît, ce thérapeute charismatique au lourd et secret passé ? L’équilibre angoissé de Laureline vacille de plus en plus. Grâce à Benoît et au groupe, pourra-t-elle surmonter les épreuves que la vie a posées sur son chemin ? Ces nouveaux amis, cette famille en devenir, ne risquent-ils pas leur stabilité avec l’arrivée de Laureline ? Un long processus de guérison les attend tous : parviendront-ils à aller jusqu’au bout ?

Aqua a huit ans quand son père quitte le domicile familial. Retrouvant auprès de son pasteur la figure paternelle qui lui manque tant, Aqua n’hésite pas à se confier à lui. Elle lui parle surtout de l’amour qu’elle ressent, malgré son jeune âge, pour un garçon un peu plus âgé qu’elle. Sous prétexte de vouloir l’aider à mûrir, le pasteur viole la petite fille à de nombreuses reprises. Pour autant, Aqua ne perd pas foi ni en l’Homme, ni en l’homme. Alors, au cours de son adolescence, elle fait tout pour oublier son enfance assombrie par le pasteur. La vie ne l’épargne pas, et malgré son altruisme et sa serviabilité, Aqua finira par sombrer…

« Retombant à genoux devant l’émetteur diabolique, il lui faut saisir la molette, et vite. Reprendre le contrôle. Mais quoi qu’elle fasse, la voix de Françoise Hardy sur cette partition implacable dévore absolument tout sur la bande passante, lui crache au visage cette rengaine têtue, obsédante. Sa mélodie. Soudain, la sensation que cette chose froide et massive l’observe, la domine, s’adresse à elle. Comme une entité organique. Indéfinissable. Avec son putain de volume, telle une colère d’une violence insoutenable. Manon a peur. Tout en elle vacille. » L’aura incroyable de cette machine. D’une époque à l’autre, cet objet énigmatique va s’immiscer dans les vies, révéler leurs failles, leur souffle. Un banal poste radio. En êtes-vous sûrs ?

Après le décès de sa femme, l’auteur écrit en vingt-quatre heures tout ce qu’il ressent, en son hommage. Cri d’amour après la fin d’une fusion totale.

Il se peut qu’un jour vous vous posiez cette question : comment fait-on pour vivre quand la vue fait trois petits tours et puis s’en va ? C’est le moment ou jamais de le savoir en vous laissant entraîner par Marie de Ruffey dans le tourbillon de ses pérégrinations, où l’ordinaire et l’extraordinaire s’entremêlent et s’affrontent sans cesse. Sur un ton à la fois désinvolte, grave et caustique, jamais dénué d’humour et de poésie, l’auteur vous invite à découvrir la réalité de son vécu en compagnie d’une vue qui décline de jour en jour. Et vous comprendrez vite que la vie continue néanmoins d’être belle, à condition de la conquérir sans cesse.

Le parcours d’un cœur blessé vers la guérison passe par plusieurs étapes. Le fossé qui s’était creusé en moi était tellement profond que mon rétablissement nécessitait d’aller aux sources de mon mal-être. C’est pourquoi, en guise de thérapie et pour mettre un terme à une partie douloureuse de mon existence, j’ai rassemblé mes écrits dans ce recueil poétique. Des années auparavant, je n’aurais jamais imaginé expérimenter le fait de vivre avec un cœur “vivant”. Depuis que j’ai repris goût à la vie, je savoure la beauté de la création avec émerveillement. Je n’aurais jamais cru que mon cœur pouvait dissimuler de si belles aurores.

DÉJÀ ! est un ouvrage de partage d’expérience pédagogique sous forme de dictionnaire. Les nombreux items qu’il contient visent tous à prouver, en suivant quelques conseils pratiques incontournables qui nous permettent d’éviter des pièges dans la relation avec les apprenants, que le métier d’enseignant peut se transformer en un réel conte de fées. Le registre de langue choisi est proche de l’oralité pour plus de simplicité, de convivialité et d’efficacité, justement pour ne pas être en contradiction avec l’objectif pédagogique visé. DÉJÀ ! est une allusion au mot magique, que tout enseignant voudrait entendre à la fin d’un cours prononcé par les élèves, qui signifierait qu’ils ont appris en y prenant du plaisir.

Le masque de nos faiblesses évoque un voyage intérieur où se côtoient de vives émotions qui s’incarnent dans un échange multiforme entre un psychiatre et « sa » patiente. Cette démonstration fictionnelle se matérialisera lors d’un bref et improbable tête-à-tête, où l’on comprend que la patiente fait preuve d’une certaine emprise psychologique sur « son » psychiatre. Afin d’éviter de se laisser engloutir, le psychiatre évoque l’option de mettre un terme à l’accompagnement réalisé jusqu’ici.