Une petite fille avance masquée. Dans les méandres d’un bois dense. D’étranges créatures croisent son chemin. Aucune d’entre elles n’est dangereuse. Elles ne lui veulent ni bien, ni mal. Elles vaquent autour de l’enfant en l’ignorant. Une petite fille avance masquée, elle est seule, elle a peur. Elle aimerait se cacher. Elle ne comprend pas pourquoi ces bêtes l’ignorent. Elle se demande pourquoi aucune de ces bêtes ne la voit. Pourtant la petite fille sait bien qu’elle existe.

Yaëlle ne désire rien de plus que de se fondre dans une vie ordinaire. À l’instar de millions de femmes, elle est mariée, mère de famille, vit dans un pavillon de banlieue, et a un chien. La parfaite cachette. Comment pourrait-on faire plus banal ? Pourtant, un événement va s’abattre comme une tempête et faire craquer le vernis des secrets entourant Yaëlle : l’arrestation de son fils aîné. C’est le fléau des traumatismes se transmettant en héritage de génération en génération qu’il faut taire, ignorer voire oublier, et la douleur profondément enfouie qu’elle sera obligée d’affronter.

Frappés par la misère dans leur Anjouan natale, un groupe de jeunes au parcours particulier luttent pour survivre malgré les nombreux revers et déceptions de la vie. Perdus en mer durant six jours, ils décident d’abandonner leur métier de passeur pour tenter leur vie à Mayotte. C'est les fissures de notre société contemporaine actuelle qui se dessinent à travers le destin de deux anciens passeurs, rêvant d'un monde meilleur.

À l'heure où de nombreuses personnes se questionnent sur une reconversion professionnelle notamment à cause, ou grâce au confinement, je lis ici ou ailleurs que souvent les personnes savent pourquoi elles ont fait le choix d'aller vers une nouvelle destination. Eh bien moi, non ! Le destin, peut-être, sûrement... ​Et je pense avant tout que c'est aussi une histoire de moment. De moment pour soi.

L’objectif de ce petit recueil de pensées, personnelles et non personnelles, sur la mort, autrement dit sur la vie, est d’amener le lecteur à regarder la mort en face, à reconsidérer son rapport à la mort et à penser sa vie à partir de sa propre mort. Car la qualité de la vie humaine dépend, en grande partie, du rapport de l’être humain à la mort en général, et à sa propre mort en particulier.

2005, Nouvelle-Orléans, une jeune fille afro-américaine vient de disparaître dans la plus grande indifférence. Ancien membre de la NOPD, Jake va se lancer à sa recherche mais ce qu’il va découvrir va dépasser son simple statut de détective privé. Entre passé et présent, il va devoir concilier ses démons pour mener à bien cette enquête.

Tout a basculé l’année de mes 20 ans, aujourd’hui, j’ai la quarantaine. Après de nombreux essais pour avoir un enfant, il s’est avéré que je ne pourrais jamais en avoir. Un mot me brisera à jamais : stérilité. Ma vie ne sera jamais plus la même. Plongée dans une profonde dépression, conjuguée par des troubles alimentaires et des séjours en hôpital psychiatrique, je découvre l'écriture, véritable thérapie. C'est par la plume que j’ai pu mettre des mots sur mes maux. Un témoignage singulier que je vous partage, en poèmes : mes craintes, mes doutes et mes espoirs sur le chemin de la reconstruction.

Ernestine a plus de trente-cinq ans lorsqu’elle apprend, par hasard, qu’elle est enceinte. Encore. Et ce, malgré un moyen de contraception fiable et une maladie hormonale. L’annonce lui fait l’effet d’une bombe. Que faire ? Que penser ? Avec qui en parler ? À travers un voyage en Espagne, de Madrid à Cadix, en passant par Séville, Ernestine prendra le temps de retrouver des lieux qui lui sont chers, de vivre et de se poser les bonnes questions pour avancer. Femme, fille, maman… a-t-elle un rôle ? Vit-elle comme spectatrice depuis le drame familial de son adolescence ? Mais surtout, ce bébé surprise lui permettra-t-il la renaissance tant espérée ?

Ça balance ! Ça secoue ! Dans ce recueil attaché à préserver l’élégance picturale et celle du verbe, ces poèmes, ces peintures abstraites, dégoulinent de sensations et d’émotions. Ces peintures brutes nous envisagent et nous dévisagent de façon brutale et douce à la fois. Ces toiles accompagnées de textes nous amènent un flot de mots mis en prose dans des compositions incertaines : fruits de l‘instinct et de l’instant.

Un accord de paix marqué par un terrible accident signait la fin de la Grande Guerre. Aglène, après ces nombreuses années de soldat, fut nouvellement nommée au poste de directrice de la sécurité pour restaurer l'ordre. Trois clans avaient émergé après cette guerre. Les tensions ne s’apaisaient guère, les meurtres et enlèvements se multipliaient. Aglène doit résoudre l’énigme et éviter que la ville sombre dans la peur et le chaos.