Ce premier recueil irrigué de cinquante poèmes nourrit le thème de l’absence. Le vide qui vous emplit lorsque vous perdez l’autre, les autres, lorsque vous vous perdez vous-même. Le manque de l’autre, le manque des autres, le manque à soi-même. Par ricochet, le thème du souvenir est aussi largement évoqué. La trace de ce qui a été... La présence n’est jamais loin, mais elle se dessine en creux, comme le négatif d’une photographie. Dans sa prose poétique, l’auteure est rattrapée par son passé de peintre, et son processus de création s’apparente à celui de l’apparition des images. Les pensées se font visions que le verbe permet d’approfondir. Un imaginaire poétique influencé par les littérateurs et les trouvères des temps modernes.

En 2173 dans une ville très connectée, des jeunes d’une vingtaine d’années, passionnés de technologies, participent à une expérience virtuelle dans un manoir pour décompresser de leurs quotidiens. Alors même que le jeu a commencé, l’orage éclate. Ils se retrouvent dans un autre monde. Une aventure haletante, une machination implacable et bien d’autres surprises.

Ces poèmes retranscrivent le chemin de l’Amour à la Mort. Un premier amour si fort et imaginaire que tout nous paraît secondaire et inutile. On préférerait mourir plutôt que de l’abandonner.

Connaissez-vous le principe des poupées russes ? J’ai réussi, dans cette pièce, à y enfermer des amours indécis, des secrets inavoués, des égos mal placés, des comédiens sans volonté, et surtout, un écrivain raté. Me direz-vous, comment ai-je pu réussir cet exploit ? Il me suffit de regarder le monde autour de moi, et j’y arrive sans trop de peine.Pour décorer ces poupées russes, j’y ajoute de la provocation, du cynisme, du sarcasme, de la naïveté, de l’humour–enfin je crois-, un peu de l’histoire de ma vie, de l’amour et beaucoup de passion. Maintenant que mes poupées sont prêtes et décorées, je vous laisse les admirer et prendre du plaisir à lire chaque mot, chaque phrase, chaque réplique que j’y ai enfermés.

Guadeloupe, mon amour est un recueil de trois nouvelles qui vibrent sur le même tempo, celui de la Guadeloupe. Rapports amoureux complexes entre les hommes et les femmes, coeurs battants de ses sportifs qui portent admirablement son identité, et société marquée par la blessure ouverte de l’esclavage pavent ces trois récits de larmes d’amour de sang et de liberté. « Le guerrier ne montre pas son coeur seule la hache le lui prend lors d’un combat » un viking anonyme.

Dans un monde post-apocalyptique où les transports passifs ont cédé leur place aux transports actifs, des individus ont été jugés responsables par les habitants de Capitol et condamnés à vivre dans le bidonville de Terminus, à l’écart des survivants. Dans l’optique de gagner du temps dans leur déplacement, ces individus ont ravagé la planète en pillant les ressources disponibles. Des générations plus tard, leurs descendants subissent toujours les conséquences de leurs péchés. Révolté, Frantz Mayers cherche par tous les moyens à s’enfuir de Terminus. Sur son chemin, il devra faire face à Karl Mayers, capitaine de la BCI de Capitol. Arrivera-t-il à s’enfuir de cet enfer, et surtout, qui est cet homme qui porte le même nom que lui ?

Heyleen a trente ans, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne se sent pas épanouie. Elle exerce un métier rébarbatif et enfermée dans une morne routine, elle a complètement mis de côté son esprit créatif. Mutée en Savoie et guidée par ses amis Christelle et Nicolas, un monde nouveau s’ouvre à elle, riche de découvertes ésotériques, de rencontres passionnantes et de partage. Ce chemin vers la spiritualité, entre loi d’attraction et connexion à la Nature, l’amène à exprimer son plein potentiel.

Après l’épreuve qu’elle a traversée et qui a failli l’anéantir, Astrid tente de se reconstruire. Mais les décisions qu’elle a prises ont eu des conséquences, sur elles et sur ses proches, et elles lui semblent irrémédiables. Peut-elle reprendre goût à la vie après avoir été tant dévastée ? Veut-elle vraiment se l’autoriser ? Et si c’était trahir ce qu’elle essaie de préserver… Le chemin de la résilience peut être long et douloureux, mais il est nécessaire. Et s’il commençait par là, dans le regard sous la glycine ?

Jérémy connaît un réveil difficile. Les grincements des chariots dans un couloir, les bips incessants des moniteurs, l’odeur désagréable de désinfectant. Pas de doute, il est à l’hôpital. Aucun souvenir ne lui revient en mémoire. Pourtant, il lui reste ce poids, ce sentiment mélancolique et cette soif inextinguible qui le tiraille un peu plus chaque seconde. Heureusement, il peut compter sur les médicaments, les livres et les infirmières. Non, une infirmière. Est-ce que cela suffira pour que Jérémy reprenne goût à la vie ? Présent et passé se mêlent sur le chemin de la rémission. L’alcool, ami et ennemi, sera-t-il le plus fort ?

Chaque jour apporte son lot d’inédits qui se manifestent en nous sous différentes formes. Ce recueil de nouvelles en est la révélation à qui sait les accepter et découvrir leurs symbolismes. Chacune de ces courtes histoires, entre rêves nocturnes, éveillés et états méditatifs nous apporte une confidence de ce que l’on est, de notre vie et trace une destinée entre la vie et à travers les âges et la mort. Une lecture où réalité et fiction se chevauchent pour nous gratifier la vérité.