Comment arriver à comprendre qu'un peu plus de cinquante ans après les supposées indépendances, ces peuples d'Afrique encore employés à produire, même au prix du sang, pour le partenaire historique occidental, ne disposent pas d'infrastructures et de systèmes politiques, économiques, sociaux et culturels dignes et à la hauteur des richesses qu'ils fournissent au reste du monde et dont ils se vantent d'être possesseurs ? La politique africaine dans son ensemble est fortement caractérisée par un népotisme qui débouche sur le gaspillage des ressources, le goût prononcé de la grandeur, et le culte de la personnalité. C'est à se demander pourquoi ils voulaient tant leur indépendance ? Et le peuple dans tout ça, lui à qui est supposé revenir le choix de décider de son destin au seul nom de la liberté..., Comment comprendre qu'il accepte silencieux de lier son destin à la servitude, sans volonté de résistance sérieuse et d'émancipation totale effective?

L’existence de l’homme traduit la cogitation philosophique qui soulève une interrogation qui est un «pourquoi» qui intègre toutes les dimensions de la vie. L’homme est de nature transcendantale; ce qui veut dire qu’il est être de dépassement, être au-delà de lui-même (dans la mesure où il en prend conscience), en perpétuel cheminement, une réalité en continu. L’homme est acte de dépassement et acte jamais achevé, jamais saisissable comme une réalité achevée.