À dix-huit ans, Alexis quitte sa terre beaujolaise pour étudier à la Sorbonne le russe, les Russes et la Russie. La découverte de ce nouvel univers est rude, parfois blessante. Les parallèles entre l’humanisme russe passionné et sa vie agitée le heurtent, mais nourrissent sa progression. Plus tard, Alexis entreprend un grand voyage jusqu’aux confins orientaux de la Russie, toujours en quête de réponses et de révélations. Au cours de ses années estudiantines, il modèle sa conception singulière de l’âme russe, dont il saisit la profondeur sous ses différentes formes : littérature, religiosité, amours, espaces, violences et démesures… Pour la comprendre, l’âme russe ne peut être théorisée : elle doit être vécue.