Le thème principal est le burn-out, un phénomène pas assez pris au sérieux à mon sens. Il suffit d’ailleurs de voir le personnage du patron de Sacha qui ne prend absolument pas au sérieux sa maladie. Pourtant c’est quelque chose qui arrive très souvent et plus souvent qu’on ne croit, ça peut arriver à tout le monde ! Tout le monde peut en être touché et devenir Sacha. Personnellement je m’y reconnais complètement , je me suis toujours donné à fond dans mon travail et j’ai subi du harcèlement moral. C’est compliqué de se relevé d’un burn-out ! Sacha heureusement est prise en mains, elle est bien entourée par son compagnon et ses amis, bien qu’il y ait certaines incompréhensions de leur part par moments. J’ai également apprécié la corrélation de son histoire avec l’art, ici représentée par le patinage artistique. Le traitement du covid dans ce roman est plutôt bien menée, sur le moment j’étais déçue de voir qu’il s’agit d’un sujet abordé car ça a tendance à m’agacer, cette histoire de virus , je déteste par exemple que ça apparaisse dans les films. Mais finalement la narratrice est restée plutôt neutre sur le sujet et a donné un point de vue général sur les ressentis de la population. Pour conclure, il s’agit d’une histoire qui se lit facilement, évoquant des éléments de la vie de tout les jours , où chacun peut se reconnaître en fonction de son propre vécu : le burn out mais pas seulement, la vie de couple, le rapport au travail, la relation inter-générationnelle (j’adore les passages avec Lucette), les relations professionnelles et amicales, les relations familiales, mais aussi le deuil.