Chère chroniqueuse littéraire,
Un immense merci pour ta chronique si touchante et perspicace sur « Les derniers jours pauvres du reste de nos vies. » Tu as parfaitement saisi l’essence du livre et des émotions que j’ai voulu explorer.
Je souhaite toutefois préciser que bien que certaines expériences dans le roman soient inspirées de moments de ma vie, l’histoire reste fictive. Ce qui est profondément réel, ce sont les émotions, les sentiments qui traversent les personnages et la manière dont ils résonnent avec des questionnements universels.
Je suis, en quelque sorte, partout dans ce livre sans pour autant y être complètement. Marie Myriam représente des aspects que chacun, hommes ou femmes, peut reconnaître. Elle incarne cette quête d’authenticité, de trouver sa place dans un monde parfois rigide et normé, et je suis ravie que tu aies pu te retrouver en elle. Elle incarne également le métissage.
L'« émotionnalisme » est justement ce mouvement qui se veut sincère, brut et sans faux-semblant. Il ne s’agit pas de raconter des faits, mais de partager des vérités émotionnelles qui, je l'espère, peuvent parler à chacun.
Merci encore pour ta belle analyse et pour avoir ouvert ce dialogue entre nous à travers ce livre.
Avec toute ma gratitude,
Dalhila Kaïach