Sobibor : 12 mai 1942. Schlomo est débarqué manu militari, avec 2 000 de ses compatriotes juifs, du wagon à bestiaux dans lequel ils sont entassés, lui et sa famille, depuis des jours.
Sao Paulo : 1978. Gunter Mendel commence à vivre un enfer : enlèvement de ses filles, égorgement de son chien avec, chaque fois, des inscriptions manuscrites incompréhensibles sur les murs ; des meurtres et des agressions se multiplient autour de lui.
L’intègre capitaine Julia Mota et son adjoint Ventura sont chargés de cette délicate enquête brésilienne. Ils vont finalement découvrir l’effrayante corrélation entre ces 2 époques.
À l’instar de son premier roman La Grange, l’auteur nous livre l’histoire vraie d’un chaos historique ignoré. Il nous entraîne dans les entrailles oppressantes du camp de Sobibor et dans une enquête brésilienne, certes romancée (manque d'infos retrouvées), mais avec un final aussi ahurissant qu’imprévu, qui va nous faire réfléchir : l’important est de ne jamais désespérer.