Berlin, 15h53. Une femme, seule, grelottante, pose le pied sur le quai d’une gare étrangère. Elle traîne derrière elle des valises pleines de rêves brisés et d’espoir abîmé. Josie croyait avoir tout enduré en Belgique, quatre mois de survie en tant que sans-papiers. Mais l’Allemagne s’apprête à lui montrer un visage encore plus brutal. Dans ce roman coup-de-poing, on suit le parcours d’une femme déterminée, plongée dans un monde qui ne veut pas d’elle. La promesse d’un travail s’effondre dès son arrivée. Le contact censé l’accueillir est introuvable. À la place, deux hommes en uniforme. Menace ou salut ? À Berlin, rien n’est jamais clair. L’angoisse est une compagne fidèle. Entre violence domestique, manipulations, solidarité ambivalente et choix déchirants, Josie affronte le pire de l’exil. Les figures rencontrées sont souvent des mirages : Talla, le protecteur prédateur, les compatriotes aux sourires trompeurs, les autorités indifférentes ou hostiles. Le danger est partout. L’isolement aussi. Et pourtant, malgré la peur, malgré la faim, malgré la violence, Josie résiste. Son seul fil conducteur ? Sa passion pour la nutrition tropicale, un rêve devenu refuge, mais aussi acte de survie et d’affirmation. Josie, Exilée à Berlin est un récit bouleversant, lucide, et nécessaire. Il met à nu l’expérience de tant d’oubliés : les sans-voix, les sans-papiers, les sans-choix. C’est un cri, une plongée dans la clandestinité, là où humanité et cruauté se côtoient sans cesse. Là où chaque décision peut coûter la vie. Un roman intense, qui dérange, questionne, bouleverse. Et surtout, qui ne laisse pas indifférent.