Bienvenue dans l’univers déroutant de Sergio, un homme aux frontières floues entre génie, folie et culpabilité. Interné dans la chambre 69 d’un centre psychiatrique, il intrigue autant qu’il dérange. Chaque nuit, il écrit, inlassablement, dans un carnet qu’il protège comme un trésor, comme s’il s’y accrochait pour ne pas sombrer tout à fait. À travers les yeux d’une infirmière aussi curieuse que compatissante, on découvre peu à peu les fragments de son passé. Un passé hanté par une affaire criminelle trouble, mais aussi illuminé — ou assombri — par une obsession singulière : Serge Gainsbourg.

Berlin, 15h53. Une femme, seule, grelottante, pose le pied sur le quai d’une gare étrangère. Elle traîne derrière elle des valises pleines de rêves brisés et d’espoir abîmé. Josie croyait avoir tout enduré en Belgique, quatre mois de survie en tant que sans-papiers. Mais l’Allemagne s’apprête à lui montrer un visage encore plus brutal. Dans ce roman coup-de-poing, on suit le parcours d’une femme déterminée, plongée dans un monde qui ne veut pas d’elle. La promesse d’un travail s’effondre dès son arrivée. Le contact censé l’accueillir est introuvable. À la place, deux hommes en uniforme. Menac

J’ai eu un vrai coup de cœur pour Lire ou pâlir à sa vue, un roman à la fois audacieux, tendre et profondément original. Éric Bertrand nous plonge dans un futur proche – la rentrée littéraire de 2050 – mais avec une finesse et une humanité qui donnent à cette dystopie des airs presque poétiques. L’idée est géniale : un roman doué de conscience, créé par l’intelligence artificielle, qui observe le monde des lecteurs, des libraires, et qui finit par tomber amoureux... de la lecture elle-même. C’est à la fois troublant et incroyablement touchant. À travers cette voix singulière, Éric Bertrand in

5h28, aéroport de Bruxelles. Josie y débarque avec une lueur d’espoir dans les yeux et une ambition solide en bandoulière. Venue du Cameroun pour participer à un prestigieux congrès sur la nutrition, elle croit à un nouveau départ, à cette promesse d’avenir que l’Europe semble offrir. Mais très vite, le rêve laisse place à une réalité brutale. Ce roman m’a profondément touché·e. Parce qu’il ne parle pas seulement d’exil, de désillusion ou de parcours migratoire — il parle d’un combat. Celui d’une femme brillante, pleine de volonté, que les circonstances veulent briser, mais qui cherche à ten

J’ai terminé L’Insoumise de Gérard Blanc avec cette impression tenace de rester encore un peu avec ses personnages. Ce roman m’a vraiment plu, autant pour son histoire que pour la plume de l’auteur, à la fois délicate, précise et pleine de sensibilité. Gérard Blanc nous offre ici un portrait de femme fort, bouleversant, profondément humain. L’"insoumise", c’est une femme libre, entière, qui dérange par sa façon d’exister pleinement, sans compromis. Et autour d’elle gravitent des destins, des regards, des silences lourds. L’auteur ne juge jamais, il observe, il raconte avec justesse et pudeur.

Waouh ! Je suis sortie de ma zone de confort car ce n'est pas le style d'histoire que je lis habituellement mais agréablement surprise. J'ai clairement dévoré l'histoire (lu en une matinée 😅) , facile à lire , les descriptions sont incroyables, plein de rebondissements, on passe par de multiples émotions. Vraiment bravo à l'auteure !