Il me semble que Max Thareau puise son inspiration tant dans la Bible que dans l’univers de Tolkien ou celui de Lewis Carroll mais en mettant les trois au même niveau d’importance. Ainsi le lecteur croise au fil des pages des anges, des démons, des fées et des trolls, des ankoues mais aussi le Bon Dieu aka Yahvé Adonaï ou encore le Petit Jésus et la Vierge Marie. Il y est aussi question de karma, d’aura et de soucoupes volantes, de scribes et de lévitation, de voyage astral et de destin. On y croise Adam et Eve, le Diable et le jardin d’Ede mais aussi des extra-terrestres. Le tout est trop fouillis et brouillon à mon goût, je ne comprends pas les enjeux thématiques ni le but général du livre. Et j’ai l’impression que Max Thareau mélange spiritisme et spiritualité dans un foisonnement d’actions qui se succèdent sans repos. Certes, il précise dans un Avertissement en début d’ouvrage que Cette œuvre est le fruit de l’imagination de l’auteur. Elle n’a pas pour vocation de représenter la réalité ou de refléter des croyances personnelles. Mais à le relecture de cet avertissement, j’ai l’impression que l’auteur botte en touche dès le début de la partie et cherche à se dédouaner. Encore une fois, d’autres ont aimé, aiment ou aimeront ce livre et je suis content pour eux. Par ailleurs, je suis persuadé qu’une mauvaise critique ne fait pas un mauvais livre ni ne peut contribuer à son insuccès. (Il n’y a qu’à voir comment se font critiquer des films qui réalisent par ailleurs des millions d’entrées). Ce qui peut arriver de pire à un livre c’est qu’on n’en entende pas parler. Sachez donc que ce livre existe, d’ailleurs un deuxième tome est en cours de préparation. Avis aux amateurs, dont vous avez compris que je ne suis pas.